Le Parisien fait savoir que « des chercheurs écossais ont mis en évidence une enzyme qui aide à respirer quand les niveaux d’oxygène sont peu élevés. Ce traitement représente un espoir pour 3 à 5% des adultes concernés en France », note le journal.
Le quotidien détaille ainsi ces travaux parus dans l’American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine : « Le Pr Mark Evans et son équipe du Centre de physiologie intégratrice d’Édimbourg ont dévoilé chez des souris saines le rôle d’une enzyme chargée de réguler le métabolisme, appelée AMPK. Lorsque cette enzyme est défaillante, les mêmes symptômes qu’en cas d’apnée du sommeil apparaissent. Les souris sont incapables de respirer plus rapidement quand les niveaux d’oxygène baissent ».
Le Parisien souligne que « ces travaux ont mis les scientifiques sur la piste d’un médicament qui en imitant l’action de cette enzyme traiterait l’insuffisance respiratoire, propre à l’apnée du sommeil. Le traitement pourrait également aider les personnes en bonne santé à dormir dans des zones situées en altitude ».
Le quotidien rappelle qu’« actuellement les traitements proposés aux patients consistent à porter un masque posé sur le nez pendant la nuit, relié à un appareil branché sur un courant électrique qui envoie de l’air sous pression pour lever l’obstacle dans la gorge ».
« Autre option : une prothèse dentaire vise à déplacer la mâchoire inférieure vers l’avant, entraînant avec elle la langue, de façon à laisser passer l’air dans la gorge. Mais cette technique n’est pas toujours envisageable à cause d’un mauvais état dentaire et risque, selon les spécialistes, d’entraîner un déplacement des dents à long terme », remarque le journal.